— Qu'est-ce que tu regardes, beauté ?

Vois-tu cette douce beauté s’approcher de toi ? Entends-tu cette douce voix résonner en toi ? Sens-tu ce doux parfond monté en toi ? Au fond de moi, j’ai le pressentiment que ta réponse sera oui malgré le fait que ta timidité t’empêche de le dire ouvertement. Au fond de moi, je sais que j’ai employé des verbes qui se rapportent aux cinq sens. Ne l’as-tu pas remarqué ? Cependant, aperçois-tu que deux de ces derniers manquent ? Le « toucher » et le « goût ». Au fond de moi, j’ai conscience que tu désirerais les accomplir, ces deux derniers sens. Parlons du « toucher ». Je ressens ta main me parcourir le visage. Il est si doux, ne ressens-tu pas ? Mes cheveux me cachent une partie de ce dernier ainsi qu’un large bandage blanc me cache le nez. A te dire la vérité, j’ai toujours eu l’envie de garder un mystère en moins. Ce bandage me permet d’accomplir cette envie. Je te vois regarde mes yeux. Oui, j’ai le regard sombre mais au fond d’eux, tu peux apercevoir de l’amour parcourir tout mon œil. Un amour caché au premier regard, mais qui se trouve bel et bien présent à l’intérieur de moi-même. Ta main s’abaisse, me touche ma bouche. C’est là que nous pourrions, tous les deux, décrire le sens du « goût ». Finalement, tu descendis jusqu’à mon buste. Je ne dirais point quel type de musculature je possède, mais je ne vais pas travestir la vérité : je ne suis pas la personne négligente de son corps. En descendant plus bas, je te sentais venir : tu as pu toucher quelque chose d’assez robuste, de ferme avec une bonne musculature une fois de plus et plutôt régulier dans sa forme, il faut l’avouer. Nous parlons bien de la même chose : mes jambes. A quoi pensiez-vous donc ? Venons-en maintenant à parler de mon caractère. Sûr de moi, je fonce souvent tête baissé : que ce soit en combat ou en amour. Au sujet de l’amour, je suis quelqu’un de très donnant quant à l’amour. Certain dépense avec de l’argent, je dépense pour ma part sans compter avec mon amour, souvent caché au fin fond de mon cœur, très exactement au ventricule droit sans trop entrer dans le détail. Séducteur lorsque la confiance en la personne est là, je sais trouver mes limites à l’amusement ; quand celui-ci n’est pas en rapport avec l’univers de la chambre et de tout autre lieux à tendance sexuelle. Vous l’aurez remarquer, l’amour est pour moi ce qu’il y a de plus important.

Assis sur ma chaise, chaud comme la braise, je t’étudie tel un bandit.
Je te calcule, je change de pellicule pour mieux t‘apprécier, mon gibier.
Tu n’es pas à mon goût, tu ne vaux même pas un sou. Bouge d’ici femme, infâme drame.

Assis-toi, je t’en prie. Prends-place à côté de moi. Si tu as peur, accroche-toi à mon bras. Si tu sens en toi monter la fureur, prends ma main. En outre, si une immense envie s’empare de toi, prends-moi, je te l’autoriserai. Viens dans mes bras, n’ai point peur. […] Chut, doucement, je te sens t’endormir. En ce moment même, tes pensées sont figées. Tu ne penses qu’à moi et mon enfance. La voix-tu, mon enfance ?

En effet, je suis né au fin fond d’une forêt d’une mère uniquement doué dans le domaine de la prostitution. Cette salope n’avait aucun mari ou homme officiel, elle en avait plusieurs et chevauchait vigoureusement la personne dont elle souhaitait ce jour-ci. Chacun était spécialisé dans différent domaine : un conducteur de train à grande vitesse passant par de nombreux tunnels, un joueur d’échec plutôt lent, un homme du chantier qui adore le marteau piqueur ou même encore un mineur qui doit choisir chaque jour entre deux trou très proches l’un de l’autre. Bref, leurs métiers étaient assez variés. Je suis donc né d’une mère salope et d’un père inconnu ; peut-être ce père est-il l’homme fan de marteau-piqueur puisque je suis toujours d’humeur à toujours faire vite et à aimer le changement d’endroit pour aller faire les trous. Depuis mon plus jeune âge, j’ai donc dû m’occuper de moi-même seul et à faire face à la vie : j’ai retrouvé ma mère morte, nue. Elle avait froid et avait un liquide blanc un peu partout sur elle. A cette belle époque de la découverte, je ne savais pas ce que c’était. Désormais, je sais que ma mère est morte d’hypothermie durant ses actes sexuels. Après tout, elle les faisait dehors alors qu’il faisait froid. Ceci a donc renforcer mon caractère d’homme battant qui ne refuse jamais de baisser les bras.

Non, ne te réveille pas. Ne sois pas effrayé par mon histoire. Chut, du calme. Tient mon bras, je t’ai dit.
Ressens-tu ce choc ? Ce choc lorsque j’ai rejoint la guilde de Fairy Tail. Jamais de ma vie je n’ai eu une expérience sociale. Seul dans cette immense forêt, je trouvais cette vie la meilleure possible. Au final, je me rendis compte que ce n’était pas la vérité et que même Fairy Tail n’était toujours pas la meilleure des vies et qu’il y avait bien mieux. J’ai tout de suite été accepté dans cet immense groupe. Entends-tu ces franches rigolades ? Les entends-tu ?! C’est beau. Très beau. Moi aussi je rigolais. Je ne savais pas ce que c’était, l’effet m’avait plus. L’air que l’on expirait était comme des émotions volantes. Une sensation bizarre. Dès la semaine suivante, j’ai découvert ma vraie nature : je suis un séducteur. Ma foutu mère m’avait donné cette attribut. Je suis tout de suite partit sur la plus jolie des femmes de ce lieu. Le courant passait plutôt bien. Lorsque je lui avais demandé la fameuse question, elle me gifla furieusement et me répéta qu’elle ne désirait plus me voir. Je ne l’ai plus revu, en effet.

Non ! Reste-ici ! Ne te réveille pas ! Du calme, du calme. Tout va bien se passer. Tu es furieuse, tient ma main.
Ressens-tu ce changement ? Le ressens-tu ? Mon esprit changea du jour au lendemain, le remarques-tu ? Cette déception se changea vite en courage. J’ai appris à oublier ces déceptions. Je me suis ensuite fait de nombreuses conquêtes amoureuses, les uns marchaient tandis que d’autres ne marchaient pas. Et pourtant, j’ai toujours changé la déception en courage. Ceci explique donc ce courage que j’ai. Finalement, je crois que mon histoire s’arrête ici mais n’est pas encore terminé. Le futur va s’écrire maintenant. Réveille-toi maintenant. As-tu bien dormi ? Tes rêves étaient-ils beaux ? As-tu vu de belles choses ? Tu m’as vu ? Oui, je sais. Je sais… Tu as envie de moi, je le vois. Viens, beauté. Viens auprès de moi. Tu es belle, très belle.